Les armes de terrain du manager offshore

 Wikipedia et Google sont les 2 meilleurs alliés du manager offshore européen qui doit aller voir ses équipes: informations pratiques touristiques et cartes.

Google vient ainsi de mettre en ligne le mois dernier sa version de carte de transport en commun. C'est accessible en français.

Excellent article sur les réalités de l'offshore informatique

Je ne peux que vous conseiller cet article de Daniel Parmentelot :

Les gains offshores : un sujet de "discussions" au sein des DSI.

Ce hub peut être une occasion de clarifier un peu les choses, pour aider celles et ceux qui cherchent à évaluer l’intérêt économique des prestations informatiques réalisées en mode offshore. Parce que cette mesure est souvent confuse dans les différentes publications du monde de l’offre, je limiterai la réflexion à la mesure des gains économiques que l’on peut attendre en mettant en œuvre des moyens offshore pour des développements de code informatique. Seront donc exclus de la réflexion, les gains réalisés ou attendus sur des opérations d’externalisation, de BPO ou de délocalisation, qui sont des opérations d’une autre nature. Il est aussi entendu que l’initialisation du mode offshore est un moyen de rénover, ou disons de revoir les moyens internes, actions qui induisent, à moyen terme, des gains intangibles, absents dans cette réflexion, mais qui sont parfois les plus importants.

La Thailande veut être dans le trio de tête des pays leaders de l'offshore informatique

Ambitieux programme que celui ci : http://www.bangkokpost.com/tech/technews/23544/thailand-bids-to-lead-world-in-outsourcing
Est-ce bien raisonnable au moment où la baisse des salaires en France est telle que des développeurs français sont facturés à 400€ brut/jour? Le prix offshore est quasiment le même, une fois les surcharges d'encadrement et de communications intégrées.

Le document traduit (je ne résiste pas au plaisir de vous donner la traduction "brute" de Google http://translate.google.fr/translate_t#):
La Thaïlande a fixé un objectif ambitieux de devenir l'un des trois leaders mondiaux de pays pour la sous-traitance d'ici 2013, la construction de 4 milliards de baht de l'industrie et de former une association sous-traitance.

Le royaume du potentiel à exploiter les débouchés en tant que destination attractive internationale d'externalisation informatique a conduit les industries qui alimentent pour former le Thai IT Outsourcing Association, ou TITO, déclare le président de l'association Steven Kalayanamit. L'association se compose de 10 entreprises pionnières sous-traitance internationale.

Selon une étude récente, "Global Services Location Index 2009» par AT Kearney, la Thaïlande se classe numéro quatre dans le monde pour repérer les activités d'externalisation, y compris les services de TI et de soutien, des centres de contact et de back-office des ventes, après l'Inde, la Chine et la Malaisie, qui ont a retenu les trois premières places depuis 2004. Cependant, Steven croit que l'unifier les sociétés d'externalisation en "One Nation, One Company" et offre unique, les compétences spécialisées aidera la Malaisie à la Thaïlande dépassera en nombre à trois en 2013.

Actuellement, il n'existe pas de chiffre officiel pour montrer l'ampleur de l'externalisation IT en Thaïlande, mais des estimations approximatives suggèrent une fourchette de 800 millions à 1,5 milliards de bahts, avec une valeur moyenne des projets de 300 millions de bahts. Dans les deux prochaines années, le marché devrait atteindre 4-5 milliards de baht.

"Attributs de la Thaïlande réside dans son haut niveau de talent et de bonnes ressources au sein d'un environnement favorable aux entreprises, mais il ya encore un besoin de renforcer la confiance et la sensibilisation du marché cible."

Il a ajouté que "Dans les trois prochains mois, l'association va lancer un portail Web pour faciliter les recherches et de jumelage d'entreprises en utilisant des clips vidéo de courte introduction à chacun des membres y compris la conformité des entreprises."

Il ya une grande demande pour l'externalisation dans le marché mondial, avec l'industrie devrait être une valeur de 1,4 billions de dollars (47 trillions de baht) d'ici la fin de cette année.

Par conséquent, il n'est pas nécessaire de se concentrer sur la création de nouvelles entreprises, donc l'association cherche à promouvoir les capacités de la Thaïlande et à forte valeur-prix pour le marché existant.

À court terme, la Thaïlande peut commencer par l'animation et le contenu numérique sous-traitance, qui s'inscrit dans le profil de la créativité de la Thaïlande, et d'autres domaines comme la gestion de base de données des services d'impartition, de la comptabilité externalisation des processus opérationnels et COBOL programmation et le développement sous-traitance.

À long terme, les entreprises intelligentes externalisation est un domaine intéressant parce qu'il ya une demande croissante de personnalisation dans ce domaine, mais il faut du temps pour former des ressources nouvelles compétences.

Hintendra Patil, Chief Operating Officer de Saraff Infotech, une comptabilité et d'imposition des entreprises d'externalisation de services situé à Bangkok, a déclaré se joindre à cette association aidera l'entreprise à trouver de nouveaux clients et les sous-traitants locaux des partenaires pour ses services au marché américain.

"La Thaïlande mai ne pas être le moins cher localité, le prix mais la précision et la qualité des services ici nous aider à être compétitifs. Toutefois, la bande passante à haut débit et des coûts raisonnables sont des questions importantes pour faire face à renforcer les capacités d'externalisation de la Thaïlande, car il est essentiel à l'infrastructure de l'externalisation services ", dit-il.

Software Industry Promotion Agency (Sipa) Le Directeur Rungreung Limshoopatipha ajouté que la Thaïlande dispose de la flexibilité et la créativité en tant que points en suspens dans son portefeuille d'externalisation, ainsi que la politique gouvernementale pour construire une économie créatrice, à travers son «Creative Thaïlande" stratégie.

Le gouvernement peut jouer un rôle dans la facilitation de jumelage d'entreprises avec des clients internationaux pour accroître la confiance dans l'externalisation des fournisseurs et l'établissement de normes ou d'une méthodologie pour les contrats d'impartition.

Cette année a vu beaucoup de succès pour la Thaïlande dans le domaine de l'externalisation, avec des contrats allant des procédés de comptabilité d'entreprise, séries d'animation TV et biométriques des services liés aux soins médicaux les services liés aux entreprises génératrices de valeur supérieure à 1 milliard de baht

Un nouveau service est la programmation en COBOL sous-traitance pour le marché bancaire en Europe, qui, tout en restant dans le besoin d'entretien, peuvent se vanter d'une ressource de compétences en Thaïlande de quelque 1000 professionnels.

«Au cours des trois à six prochains mois, Sipa va soutenir la reconversion des 200 développeurs COBOL.

"Cela devrait aider à convaincre les investisseurs étrangers à envisager de fonder leurs opérations d'externalisation en Thaïlande", Rung-reung conclu.

Les meilleures pratiques de l'offshore - Deuxième partie

Partage d'applications: Découvrez le partage d'applications à l'aide d'outils de développement collaboratif avec une équipe offshore. Ces outils permettent aux équipes de travailler sur des documents partagés. Très utiles dans le cas d’un brainstorming.

E-mail: l’E-mail est un important mécanisme de partage des informations entre l'extérieur et les équipes. Il ne doit pas être utilisé pour remplacer d'autres composants de votre stratégie de communication, notamment un document référentiel. Trop souvent, les e-mails sont utilisés comme un mécanisme de partage des objets, le risque est que ces objets peuvent être difficiles à repérer et à gérer. Il peut également être difficile de faire en sorte que tout le monde
ait la version la plus récente d'un artefact. Pour les projets de développement offshore c’est un risque critique. Pour résoudre ce problème, les lignes directrices doivent être élaborées pour le projet et les documents sont transmis par e-mail uniquement dans des circonstances exceptionnelles. Sinon, tous les documents doivent être placés dans un dépôt et les notifications de ces dépôts fournis par e-mail avec un lien vers le référentiel. Des messages courts, très précis sont la meilleure façon d'utiliser les emails.

Document de référence: un référentiel commun facilement accessible est un outil important pour faciliter la communication dans le cadre d'un projet offshore. Un dépôt de document doit être accessible 24 / 7 (rappelez-vous votre équipe offshore devra avoir accès à l'information surtout au cours de la nuit). L'objectif est de fournir un endroit commun pour tous les documents relatifs au projet. Il devrait gérer les versions et avoir des possibilités de check in/check out. Gardez l'interface et toutes les propriétés du document aussi simple que possible. Des interfaces trop riches peuvent provoquer des retards inutiles dans le chargement des pages. S'il ya des goulets d'étranglement dans la vitesse du réseau, ajouter trop de détails sur les propriétés d'un document (par exemple, classe, sous-catégorie, statut, etc) peuvent être inutilement exigeante.

Outil de sélection : des outils de communication sont disponibles pour la plupart des besoins, mais ils sont particulièrement importants dans la gestion des éléments d'un projet offshore, tels que la gestion des exigences, le code source, le suivi des bugs. Choisir les outils appropriés pour votre projet de développement offshore devrait s'aligner avec votre exigence d’entreprise. Il est important de valider qu'il n'y a pas d'obstacles à leur utilisation dans votre environnement offshore. Ils doivent avoir la possibilité de se synchroniser facilement soit par le biais de l'Internet ou d'un VPN. Définissez les outils avant le début du projet et tester les pour s'assurer qu'ils fonctionnent. Si vous n'avez pas les outils pour gérer votre effort de développement, vous devez les mettre en place avant de vous lancer.

Culture : Peu importe où vous décidez d'externaliser vos efforts de développement (Inde, Pakistan, Chine, ou ailleurs), il est important de reconnaître qu'il y peut y avoir des différences culturelles. Bien que ce soit un sujet sensible (soulevant toutes sortes de questions politiquement correct), discuter et documenter les éléments suivants les zones avant le début de votre projet.

Vacances: Faites une liste des vacances nationales et des autres jours fériés. Ces congés peuvent avoir un impact significatif sur un projet, en particulier parce que la plupart des jours fériés ne sont pas les mêmes entre les pays. Par exemple, Novembre peuvent avoir beaucoup de vacances aux États-Unis (Thanksgiving) et en Inde (Deepavalli), ce qui peut projet de réduire de manière significative la productivité.

Infrastructure: de nombreux domaines où le développement est effectué en offshore peuvent être sujettes à des défis d’infrastructures, tels que les baisses de courant et les pannes de toute la ville. Lors de la sélection partenaire de développement, se demander comment ils gèrent les pannes d'électricité (générateurs de back-up, etc) et si elles opèrent dans une zone hautement prioritaire pour le téléphone et les services électriques.

Langue: Il peut prendre un certain temps pour se familiariser avec les accents d'individus de différents pays. Attendez-vous à voir des améliorations dans l'ensemble du cycle de vie du projet. Aussi, n'oubliez pas que la communication verbale peut être plus efficace que l'écrit. Les communications écrites dans l'industrie du développement logiciel sont généralement faibles et les problèmes sont exacerbés si ce n’est pas votre langue maternelle. Validez la correspondance, avant qu’elle ne soit délivrée à des clients ou des intervenants du monde des affaires. Cette fonction d'assurance de la qualité devrait être formellement intégré dans votre projet tout simplement pour éviter toute confusion (ou peut-être préjudice moral) causée par une barrière linguistique.

La certification CMMI
De plus en plus, de nombreuses organisations de développement offshore sont vanter leurs Capability Maturity Model (CMM), de certifications de niveau 5 comme un moyen de se différencier dans le marché offshore. Comment sont données ces certifications et quelle est leur crédibilité? Un certain nombre d'organisations offshore avec une certification CMM Niveau 5 n'ont pas de véritable processus normalisés et ne sont pas capables de reproduire de façon cohérente reproductible les résultats de développement de logiciels qui devraient être la marque d'une organisation CMM de niveau 5. En outre, il ya une différence entre une organisation certifiée CMM et un projet certifié CMM. Bien que votre partenaire de développement offshore puisse avoir une certification CMM de niveau 5, cette organisation ne se traduit pas nécessairement à votre projet. Demandez-lui comment il va gérer votre projet et si l'un de leurs projets a été évalué en utilisant le processus CMM.

Aussi, sachez que si un haut niveau de certification CMM pourrait vous donner plus de confort sachant que vous avez à faire avec plus de qualité, cela peut se faire au détriment de
la flexibilité et de l'agilité. Cela pourrait être un impératif pour des systèmes critiques, mais vous voudrez peut-être vous demander si quelque chose d'aussi important est le bon candidat pour un projet de développement offshore. Les plus important est de se concentrer sur la façon dont votre partenaire offshore, ajuste les écarts par rapport à ses CMM processus. Comment sont gérées ces différences peut influer sur la réussite de votre projet.

La conclusion
Le développement Offshore fonctionne et il fait économiser de l’argent. Il ya beaucoup de choses à examiner toutefois, avant de se lancer dans votre premier projet de développement offshore. Deux recommandations: Premièrement, procéder à une évaluation interne de préparation pour voir si vos processus existants, les infrastructures et outils peuvent soutenir une initiative de développement offshore. Deuxièmement, essayez l’offshore avec des petites applications internes au risque relativement faible. Ces deux étapes peuvent vous aider dans votre courbe d'apprentissage avec un faible degré de risque, plutôt que de parier sur la mise en place à une grande échelle.

Les meilleures pratiques de l'offshore - Première partie

Cet article est une traduction de l'excellent article de Bryan Campbell http://web.mit.edu/outsourcing/class2/Real_World_Offshore_Development_Campbell.pdf

Le développement Offshore ne vous aiderait à économiser que 15 à 25 % des coûts. Pourquoi? Le plus logique des éléments d'un projet qui peut être sous-traitées est la programmation. Malheureusement, la programmation ne représente que 30 à 50 % des coûts totaux. Le reste est consommé par la gestion de projet, l'analyse et la conception, les tests, et les activités auxiliaires (par exemple, gestion et préparation de l'environnement). A moins que le projet soit bien défini et ait été bien conçu (ce qui explique pourquoi de nombreux grands projets de développement sont souvent sous-traités), vous ne verrez pas les 100 à 200 % de rendement que vous vantent les sociétés de développement offshore.
Toutefois, la possibilité d'économiser jusqu'à 25 pour cent de vos coûts de projet peuvent être très importantes, particulièrement en ces temps de crise.

Si votre système est entièrement nouveau, vous ne pourrez pas éviter les phases de collecte des besoins, d’analyse et de spécification. Ce processus a besoin d'accès direct aux utilisateurs et à vos partenaires commerciaux, ce qui nécessite une présence sur place. Avant d'embarquer sur un développement offshore, vous avez besoin de comprendre où résident les forces de votre organisation. Si les phases de collecte des besoins, d’analyse et de spécification sont des compétences qui sont facilement disponibles, vous êtes probablement dans une bonne position pour capitaliser sur le développement offshore. Si ce n’est pas le cas, alors vous devrez consacrer le temps nécessaire pour développer les processus et les compétences à l'appui de ces importants flux de travail. C'est également facile de perdre les avantages de l'offshore si le développement doit être refait à cause d’une mauvaise documentation.

Communiquer, Communiquer, Communiquer

Si les projets sont remis en cause par le manque de communications, vous voudrez peut-être réévaluer votre capacité à soutenir un projet de développement offshore. Régulièrement des conférences téléphoniques, des e-mails, et des sessions de chat sont nécessaires à la gestion de ces projets. Non seulement ces sessions permettent le partage d'informations et d'établir une perspective claire de l'état du projet, mais elles sont aussi importantes pour éviter tout malentendu qui peut un développement offshore projet.

J'encourage vivement la définition d'une stratégie de communication pour votre projet de développement offshore.
Ce document donne un certain nombre de techniques de communication telles que les conférences téléphoniques, des outils de messagerie instantanée, de vidéoconférence, les outils de partage d'application, e-mail, et un référentiel.

Conférence Calls: Il est important d'avoir régulièrement des conférences téléphoniques avec l'ensemble de l’équipe de projet. Elles doivent être gérées avec soin pour veiller à ce qu'elles commencent et se terminent à temps. Le détail des points à traiter doit être affecté individuellement pour être suivi en ligne. Les questions et les tâches devraient être documenté et inscrit dans un outil, qui peut être consulté par l'ensemble de l'équipe de projet à tout moment. Il pourrait être nécessaire d'avoir différents types de conférences téléphoniques pour les différentes équipes en fonction de la taille du projet (certains impliquant le propriétaire de l'entreprise / client et d'autres avec seulement les participants du projet).

Messagerie instantanée: Des outils tels que MSN Messenger et Yahoo sont indispensables à la gestion offshore projets. Tout le monde devrait avoir un ID, qui est communiquée à l'ensemble de l'équipe. Les membres du projet doit suivre une certaine forme d'étiquette, car tous les problèmes ne peuvent être résolus par la messagerie instantanée.

Vidéo Conférence: Si vous avez accès à de bons équipements de vidéoconférence je recommanderais de les utiliser, mais ils nécessitent une large bande passante et du matériel plus sophistiqué que les Webcams à 50€ qui sont de plus en plus populaires. La Vidéoconférence - en raison de son coût et de la difficulté de mise en place - est probablement le meilleur outil pour les réunions d’avancement formelles, qui ne devrait se produire toutes les semaines.

Revente de centre de développement offshore

Source 01 Informatique Juin 2009 - Axa revend son centre offshore indien . Après Citygroup et Aviva, Axa est le troisième acteur dans les services financiers à céder son centre de développement en Inde à un spécialiste de l'externalisation. Selon le Wall Street Journal, l'anglais Capita reprendrait la division de l'assureur, forte de 600 salariés, pour un montant de 836 millions de dollars. Pour le journal américain, la marge de 15 à 20% qu'obtenaient ces multinationales en exploitant elle même leur centre offshore a fondu avec le turnover et la hausse constante des malaires en Inde.

Exemple de RFI

La procédure de sélection des prestataires en offshore

Une fois prise la décision de se lancer dans le développement informatique offshore, il convient de sélectionner le prestataire. On pourra alors suivre les étapes suivantes :
0) Définitions des objectifs de l'offshore et des moyens attendus
1) Sélection de un ou plusieurs pays
2) Sélection de plusieurs prestataires dans chacun de ces pays
3) Définitions des critères de sélection ==> écriture d'un cahier des charges appelé RFI (Request for Information) dont on trouvera un exemple dans le post suivant
4) Envoi du RFI et contact téléphonique avec les sociétés pour expliquer le besoin.
5) Retour des réponse et sélection

L'offshore dans les grandes SSII en France

Petit jeu amusant : prenons le classement des SSII en France (sur Wikipedia par exemple). Essayons de trouver les articles les plus récents sur internet parlant de l'offshore et voyons les résultats :



Bien sûr attention aux chiffres : les ressources offshores sont elles uniquement dédiées à la filiale française
Liens utiles :
http://www.munci.org/20090301/Offshore-ces-SSII-qui-vont-deja-trop-loin

Quelques outils pour gérer un projet offshore

Difficultés pour les Chinois de s'intégrer dans les entreprises françaises ?

Intéressant débat :
http://www.viadeo.com/hub/affichefil/?hubId=002xihghiboj4xt&forumId=00225nauhrpnk8ti&threadId=002219ricxd0wvot#889334

Scrum pour les nuls

Scrum est une méthodes dite agile.

En fait c'est une formalisation de pratiques de bon sens utilisées depuis belle lurette par tout chef de projet informatique qui se respecte.

Le vocabulaire :
Scrum = mêlée [en référence au rugby, certainement pour évoqué cette grande confraternité masculine qui caractérise les équipes de développeurs informatiques]
Itération = cycle de 2 à 4 semaines durant lequel un logiciel sera développé. Aussi appelé sprint.
Backlog = ensemble de fonctionnalités à développer durant une itération.
Sprint burn out chart = graphique illustrant le "reste à faire" du projet dans sa durée.

L'équipe :
L'équipe = les développeurs et graphistes.
Scrum master = le chef de projet.
Directeur de produit = responsable fonctionnel.

Les concepts
Les hommes avant les processus... à condition d'avoir la bonne équipe.
Le client collabore... parfois difficile en mode "contrat/forfait".
Adaptation rapide au changement... permet d'avoir des spécifications faibles si tant est que la vision globale du produit est claire.

La pratique
On retrouve les bonnes vieilles recettes des projets : découpés en sous projets à taille humaine (et l'on ressort le ratio d'un chef de projet pour 5 développeurs)
Les étapes :

1. Planification : 4h maximum pendant lesquelles les backlogs sont définies
2. La mêlée quotidienne : 15 minutes maximum où le point est fait du réalisé, du reste à faire et des difficultés.
3. La revue de sprint : fin de l'itération avec son bilan, ses recommandations pour mieux mener les autres itérations.

Le petit truc en plus
Chaque backlog se voit attribuer un nombre de points (avant on appelait cela des points fonctions) en fonction de sa difficulté de développement. A partir de chaque point et de l'expérience on calcule une vitesse de développement -vélocité-.
En comptant les points de tous les backlogs d'une itération on calcule donc le temps de développement d'une itération. On dispose donc d'une mètrique pour valider la bonne exécution d'un projet contrôlé par un reporting quotidien.

Les trucs qui coincent
Il vaut mieux partir avec un projet pour lequel les bases techniques sont en place. En effet le simple développement d'un framework risque de prendre plusieurs itérations.
Les évaluations de la vélocité reposent sur les performances initiales des développeurs, très variables d'un individu à l'autre et d'une phase de projet à une autre. Mieux vaut une équipe mature constituée de développeurs expérimentés.
La dispersion géographique ne facilite pas les mêlées quotidiennes, mieux vaut avoir une bonne liaison internet pour garantir une bonne vidéo conférence.
Le reporting quotidien un peu lourd.

La bibliographie
http://agilemanifesto.org/
http://agilealliance.org/
http://www.scrumalliance.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scrum
http://www.meetup.com/frenchsug/
http://www.aubryconseil.com/

Cout des développements informatiques Offshore

Source : http://www.01net.com/editorial/389483/les-salaires-de-l-informatique-offshore/

Sur certains pays, j'ai constaté des tarifs un peu plus élevé sur le terrain... à valider.

Le top 30 des pays pour l'Offshore informatique

Voici un article traduit de la page http://www.gartner.com/it/page.jsp?id=835718



Gartner identifie les 30 pays de Services Offshore en 2008

L'Inde et la Chine restent les leaders incontestés de ce marché dynamique, mais des alternatives crédibles voient le jour dans toutes les régions.

Egham, Royaume-Uni, 11 Décembre, 2008 --

Déterminer le ou les pays qui sont les mieux placées pour accueillir les opérations offshore est une tâche redoutable pour bon nombre d'organisations, d'après Gartner, Inc. Cette année, le Gartner a évalué la pertinence des 72 pays en tant que centres offshore, et a annoncé son «Top 30 '*. L'analyse a montré que la nature dynamique du marché a vu un certain nombre de pays se positionner comme des alternatives crédibles aux pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine).

"Des pays comme le Mexique, la Pologne et le Vietnam ont continué de renforcer leur position comme principales solutions de rechange, tandis que d'autres ont forcé leur chemin dans le« Top 30 ». Ces pays vont chercher à profiter de l'occasion créée par la nécessité d'optimiser les coûts, à la suite de la crise économique actuelle ", a déclaré Ian Marriott, Vice President de recherche chez Gartner.

Au cours des 12 derniers mois, il y a eu une activité importante dans de nombreux pays pour se développer ou consolider leurs positions en tant que pôles de services offshore. "À la suite de cela, quatre pays ont abandonné le« Top 30 »et ont été remplacés par quatre qui étaient juste à l'extérieur du 'Top 30' il ya 12 mois. Cela ne signifie pas que les quatre «relégués» de pays ont moins bien performés cette année, mais la nature dynamique du marché a vu d'autres faire des progrès ", a déclaré M. Marriott.

Les quatre pays qui quittent le 'Top 30' cette année ont été l'Irlande du Nord, le Sri Lanka, la Turquie et l'Uruguay. Les nouveaux entrants dans les 30 premiers pays pour les services offshore ont été l'Egypte, le Maroc, le Panama et la Thaïlande. Le fort intérêt pour des endroits à proximité a été un facteur clé, les compétences linguistiques, la compatibilité culturelle, le fuseau horaire et le Voyage étaient également des considérations importantes. Comme les pays francophones, souhaitant accroître leur part de travail effectué offshore, ont été désireux de trouver des pays de langue française, on a vu le Maroc »accélérer». La proximité des prestations de l'Égypte et du Panama, et le coût de la Thaïlande sont également importants.

En 2008, Gartner's le top 30 des sites offshore de services, par région, ont été les suivants:

* Amériques: Argentine, Brésil, Canada, Chili, Costa Rica, le Mexique et le Panama
* Asie / Pacifique: Australie, Chine, Inde, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam
* L'Europe, le Moyen-Orient et Afrique (EMEA): la République tchèque, Égypte, Hongrie, Irlande, Israël, Maroc, Pologne, Roumanie, Russie, Slovaquie, Afrique du Sud, l'Espagne et l'Ukraine

Bien que seulement sept pays de la région des Amériques est apparu dans la liste finale de 30, ces pays deviennent de plus en plus attrayante pour le plus grand marché pour l'achat de services offshore - les États-Unis. Seul le Canada a été classé "excellent" pour les langues (avec l'anglais couramment et le français), mais les pays d'Amérique latine sont en mesure de mettre à profit leurs compétences en langue espagnole aux Etats-Unis d'autant que de plus en plus d'organisations exigent désormais la langue espagnole à leurs fournisseurs pour la communication avec leur main-d'œuvre qui parlent l'espagnol comme première langue.

Sur le critère des coûts, le Canada a été le plus mauvais par rapport à tous les autres pays de la région. Toutefois, le Canada a de remporté les suffrage à propos de la politique, de l'environnement économique et culturel, de la maturité globale et juridique, et de la propriété intellectuelle, de la sécurité et de la confidentialité. L'Argentine a été notée moins favorable que le reste à cause de son environnement politique et économique. Le Brésil et le Mexique ont été considérées comme "très bon" pour la compatibilité culturelle, et les pays d'Amérique latine sont considérés comme bons pour leur maturité générale et juridique. Comme observé dans d'autres régions, les données de propriété intellectuelle et de sécurité et de protection de la vie privée restent «en progrès» pour de nombreux pays en développement.

Dix pays de l'Asie / Pacifique ont été représentés dans les 30 premiers pays. Notamment le leader incontesté de services offshore - Inde - et le plus grand challenger en termes de potentiel - la Chine. Le reste est un mélange de pays développés qui offre des bénéfices limités en terme de couts (comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour) et les pays émergents avec une variété de défis, mais attrayant en terme de coûts (comme la Malaisie, le Pakistan, les Philippines, la Thaïlande et le Vietnam) .

La liste définitive de 30 pays, en compte 13 de l'EMEA et pour la première fois deux pays d'Afrique du Nord entre les principaux pays de la zone EMEA. Les sites tels que l'Irlande, Israël et l'Afrique du Sud s'en tirent bien en termes de compétences linguistiques, en raison de la qualité de leur anglais. Toutefois, d'autres pays comme le Maroc, la Roumanie, la République tchèque, la Pologne et la Hongrie ont également le mérite de la disponibilité d'autres langues pour répondre aux besoins d'un nombre croissant d'acheteurs de l'Europe continentale.

La compatibilité culturelle a été variable, même si un seul pays de l'EMEA (l'Ukraine) a été classée en dessous de "bon". Au cours des dernières années, de nombreux pays de la zone EMEA sont devenus des centres de proximité pour les fournisseurs de services traditionnels et les grands fournisseurs indiens. Cela se reflète dans l'évaluation juridique et sur la maturité, où huit des 13 pays sont marqué entre «bons» et «excellent». Peu de pays dans cette région, à l'exception de la Russie, ont des fournisseurs de services locaux capable de vendre activement en dehors de leur propre pays. Dans la dernière catégorie "données de sécurité" et "propriété intellectuelle et vie privée", un environnement domestique mature ou une appartenance à l'UE ont conduit à la plus haute notation.

Gartner a également constaté que les prestataires de services extérieurs (ESP) ont commencé à cibler des endroits à l'extérieur du "Top 30" pour se rapprocher des pays matures, tels que les régions nordiques et la France, qui montrent un intérêt accru à l'étranger. "Compte tenu de la tourmente financière actuelle, le coût demeure un facteur important. Mais avoir le bon équilibre entre un coût moindre et des risques plus élevés et une baisse des risques et des coûts plus élevés seront essentiels en période de récession et de l'incertitude ", a déclaré M. Marriott.

Des informations supplémentaires sont disponibles dans le rapport de Gartner «Gartner's Leading 30 localités pour Offshore Services».

Hausse de 45% de l'Offshore en France en 2009

En France, la dépense informatique offshore pourrait atteindre 1,7 Md d'euros en 2009

Edition du 05/12/2008 - par Didier Barathon 

En 2008, la dépense informatique en offshore des entreprises françaises s'est montée à 1,2 Md d'euros, en croissance de 40%. Elle devrait atteindre 1,740 Md d'euros en 2009, soit une hausse de 45%. La tendance est forte, mais cette démarche s'est profondément modifiée. Au lieu de la simple réduction de coûts salariaux envisagée il y a quelques années, on se retrouve avec des démarches plus matures. 

Selon le monde informatique

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/commentaires-en-france-la-depense-informatique-offshore-pourrait-atteindre-1-7-md-d-euros-en-2009-27574-commentaire-0-reponse-0.html